deutsch  /  français
 
Logo PBD Suisse
«
Un système de santé au top niveau a un coût.»

Santé

Santé

Bref résumé

Notre politique de la santé

La maîtrise des coûts de la santé est depuis des années une préoccupation récurrente de la politique en Suisse : depuis 2000, les coûts sont en constante hausse, et les dépenses pour l’ensemble de la population étaient de 77,8 milliards de francs en 2015. Cette hausse des coûts est due à l’évolution démographique – la population augmente continuellement et vit toujours plus longtemps – aux progrès médico-techniques et à l'augmentation du volume des prestations. Si l’on fait abstraction des coûts pour se concentrer sur le système de santé dans son ensemble, les constats suivants peuvent être dressés : dans l’ensemble, le système de santé suisse est bon, que ce soit en termes de qualité, de disponibilité pour tous et de couverture géographique. La population est globalement satisfaite du système de santé, ce que des sondages confirment régulièrement. Mais un tel système de santé, de haut niveau, disponible à tout moment et ne fonctionnant pas selon deux vitesses a un coût. Au fil du temps, ce prix posera cependant de plus en plus problème : les coûts toujours plus élevés poussent un nombre croissant de personnes en Suisse vers leurs limites financières. Tous les politiciens s’accordent pour affirmer qu’il faut que cela change. La question est de savoir comment. Les solutions proposées de toutes parts diffèrent parfois fortement. Au fond, la question est de déterminer l’angle sous lequel le problème doit être abordé : en fonction du catalogue de prestations ? De la qualité ? De la disponibilité ? Une autre question fondamentale y est liée : faut-il une plus forte intervention étatique ou davantage de concurrence dans le système de santé ? Et quel rôle joue le fédéralisme à cet égard ? Le PBD présente ci-après ses prises de position bourgeoises et privilégiant les solutions concernant le système de santé :

  • Nous voulons un système de soins de bonne qualité et garanti, qui soit accessible à tous.
  • La médecine de famille doit être clairement renforcée. Le traitement coordonné des patients doit être favorisé.
  • La compensation des risques entre assureurs-maladie a été affinée ces dernières années. Une absurde « chasse aux bons risques » a ainsi été stoppée. La concurrence entre les assureurs doit par contre être renforcée dans d’autres domaines.
  • Le financement des soins prodigués dans les EMS et par les services d’aide et soins à domicile doit être identique.
  • L’obligation de contracter doit être abolie dans certaines circonstances (critères de qualité) et la liberté de contrat doit être introduite. Restriction : garantie de la couverture régionale.
  • La communication entre les fournisseurs de prestations, et donc la sécurité des patients, doit absolument être améliorée. Voilà pourquoi le dossier électronique du patient doit être introduit, voire imposé si nécessaire.
  • Les cantons sont fortement sollicités en matière de médecine de pointe. Dans le cadre du nouveau concordat, des décisions claires doivent être prises
  • La responsabilité individuelle des patients doit être renforcée, soit par les modèles de soins intégrés, soit par une augmentation efficace de la franchise et de la quote-part.
  • Les personnes à faible revenu et les bénéficiaires de l’aide sociale doivent avoir un accès illimité au système de santé grâce à des réductions de primes et à l’aide sociale.
  • L’introduction d’un financement moniste, à savoir le financement uniforme des soins ambulatoires et stationnaires, doit être soutenue.
  • Tirer parti de la numérisation ! Il faut utiliser plus fréquemment les moyens de communication modernes.
  • Vaccination obligatoire si nécessaire !
  • Pour encourager la responsabilité individuelle des patients, un « seuil d’accès » financier mérite d’être envisagé.

Fiche d'information: Politique de la santé