Pour s’assurer que la politique répond correctement aux besoins de la société et à l’évolution de celle-ci, les citoyennes et citoyens doivent pouvoir s’exprimer de temps à autre. Ce n’est pas le cas actuellement en matière d’exportation d’armes, bien que ce sujet soit régulièrement source de débats passionnés.

Pour une plus grande légitimité démocratique

Les questions essentielles liées aux exportations de matériel de guerre sont actuellement réglées dans l’ordonnance du Conseil fédéral et des unités administratives. La légitimité démocratique de telles décisions est donc nulle, bien que le sujet soit très délicat sur le plan politique. Le groupe PBD propose une issue à cette situation insatisfaisante :

Motion du PBD

Interaction avec la politique d’asile

Un assouplissement des exportations de matériel de guerre augmente la probabilité de trouver des armes dans des zones en conflit. Or ces régions sont souvent des foyers alimentant la pression migratoire ressentie par la Suisse et l’Europe. Il serait donc cynique que la Suisse, justement en raison d’exportations d’armes, porte une part de responsabilité dans la fuite de personnes en plus grand nombre. Le groupe PBD demande donc que des critères d’exclusion correspondants soient définis.

Motion du PBD

Avenir de l’industrie de l’armement

Pour ne pas être défavorisées, les entreprises suisses d’armement souhaitent manifestement, comme leurs concurrents européens, pouvoir aussi exporter vers les pays en guerre civile. Il est très peu probable qu’une majorité de l’électorat suisse partage cet avis. Il est toutefois manifeste que dans les régions périphériques en particulier, de nombreux emplois sont liés à l’industrie de l’armement. Des réorientations stratégiques demandent du temps et du courage.

Interpellation du PBD